Jon Helip travaille à partir de Bois d’Océan qu’il ramasse le long des plages du Pays Basque . Armé de peu d’outils, depuis quelques années, il déploie une statuaire tout empreinte de poésie et de grâce. Il transfigure les blessures de bois charrié par les flots en récits peuplés de personnages et d’oiseaux tournés vers la joie intérieure d’avoir traversé la grande épreuve.
“Le spirituel n’a plus alors besoin de s’afficher, il affleure, il confère une sorte d’amplitude.” Philippe Mac Léod
Né à Pau en 1970, formé à l’Ecole des Mines, Jon Helip a engagé un dialogue constant avec la nature, son énergie. Le bois léger, durci par de mystérieuses pérégrinations sur l’océan, lui offre depuis les années 2000 un champ d’exploration sans fin, à l’horizon lointain et intérieur. Plus narrateur que sculpteur, Jon Helip libère la forme allusive que le temps, les cycles de la vie, l’alchimie des mers ont imprimé au bois porté, emporté, éternisé dans le flux des vagues. Ses œuvres en sondent l’essence et le mouvement, l’être et l’état, la matière et l’esprit. Exposées régulièrement depuis 2012, nombre d’entre elles ont rejoint, au-delà des océans, les collections d’amateurs, de Berlin à Buenos Aires, de San Sébastian à Rio de Janeiro, ou Los Angeles. Elles dessinent une ombre portée de l’inconnu.
Jon Helip works from Ocean Wood that he collects along the beaches of the Basque Country. Armed with few tools, for several years he has been deploying statuary imbued with poetry and grace. He transfigures the wounds of wood carried by the waves into stories populated by characters and birds focused on the inner joy of having gone through the great ordeal.
“The spiritual then no longer needs to be displayed, it comes to the surface, it confers a sort of amplitude.” Philippe Mac Léod
Born in Pau in 1970, trained at the Ecole des Mines, Jon Helip has engaged in a constant dialogue with nature and its energy. The light wood, hardened by mysterious wanderings on the ocean, has offered him since the 2000s an endless field of exploration, on the distant and interior horizon. More narrator than sculptor, Jon Helip releases the allusive form that time, the cycles of life, the alchemy of the seas have imprinted on the wood carried, carried away, eternalized in the flow of the waves. His works probe its essence and movement, being and state, matter and spirit. Exhibited regularly since 2012, many of them have joined amateur collections across the oceans, from Berlin to Buenos Aires, from San Sebastian to Rio de Janeiro, or Los Angeles. They draw a long shadow of the unknown.